15.8.10

Neapolis Ensemble (vendredi 13 août 2010) suite…

Neapolis Ensemble est un groupe qui s’est formé avec le but de re-proposer la
tradition musicale napolitaine. Le caractère universel de ces chants et de ces
musiques, le fort métissage entre l’esprit cultivé et l’esprit populaire et la variété du répertoire permettent à ce groupe de représenter un cas assez rare dans le panorama musical actuel.
Le Neapolis Ensemble obtient toujours de grands succès et des réponses
enthousiastes, aussi bien du public que de la part de la critique, même si le groupe
se produit dans les cadres les plus divers : les centres culturels et les théâtres
d’opéra, les festivals de musique du monde et les festivals classiques ou de musique
ancienne, en plein air, dans les églises, sans ou avec sonorisation. Cet aspect fait du Neapolis le groupe « populaire» par excellence.

Depuis sa fondation le groupe a joué dans une quinzaine de pays et dans de cadres
de prestiges tels que le Festival d’Ile-de-de France, le Festival de Saint-Chartier, le Festival International de Musique de Besançon, le Théâtre de l’Opéra de Lille, les
Scènes Nationales de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Rochelle et Forbach (France),
au Monastère de Montserrat (Espagne), à la Philarmonie de Cologne, au Radialsystem V de Berlin (Allemagne), au Festival des Flandres de Bruges
(Belgique), au FolkClub de Turin, aux Semaines Musicales de Merano (Italie), au Teatro Coliseo de Buenos Aires (Argentine), au Teatro Oriente de Santiago (Chili),
au Centro Cultural Universitario de Mexico City (Mexique), au Ballroom Radisson
de Montevideo (Uruguay), à la Eesti Concert Hall de Tallinn (Estonie).

En octobre 2006 il a publié le CD Napoli, un travail très ambitieux sur l’histoire de
la ville de Naples et de l’Italie du Sud, représentée à travers onze morceaux qui
datent de 1200 à 1977. Le disque, réalisé avec les images de Ernest Pignon-Ernest,
est édité par Calliope et distribué par Harmonia Mundi. La presse du monde entier a
salué ce disque avec beaucoup d’éloges et le public en a fait la meilleure vente dans
tous les magasins de disques pendant deux mois.

Le Neapolis a participé à de nombreuses émissions radio en France (Un poco
agitato sur France Culture, Un mardi idéal sur France Musique, Le fou du roi sur
France Inter présentée par Stéphane Bern, dans laquelle a partagé le même plateau
avec Manu Dibango), en Italie, en Norvège, en Espagne, en Belgique.


Les percussions de Raffaele Filaci

Les timbales pour Wally Pituello





La recette sera bonne Georges…

Le président et son tout nouveau tablier…


Le soleil de Naples à Labeaume en musiques
Ce 13 août, à 21h30, la turelure se mettra à l’heure des traditions populaires napolitaines avec le Neapolis ensemble qui présentera, en avant première son spectacle 2010. Cette formation a été accueillie sur France Inter, dans l’émission de Stéphane Berne, le fou du roi. Elle s’est assigné deux objectifs : retrouver les traditions populaires napolitaines les plus anciennes et les mettre en musique. Il ne s’agit pas uniquement d’un spectacle, mais d’un engagement sur des thèmes importants comme l’unité italienne ou la résistance. Le groupe s’est donné pour vocation, à travers la musique, d’éveiller les consciences. Ainsi, les guitares, les mandolines, les flûtes, le violoncelle, les percussions et la voix de feu de la chanteuse Maria Marone sont au service de la justice en faveur d’une ville porteuse de nombreuses souffrances. A noter un instrument typiquement italien, la chitaronne, dont les sonorités graves rappellent celles de la théorbe.
























Naples s’est invitée à Labeaume en musiques
L’Italie, et plus précisément Naples, étaient à l’honneur, ce vendredi 13 août, à Labeaume.
Les spectateurs eurent la chance de profiter de l’enthousiasme de la chanteuse Maria Marone qui s’exprime en termes forts sur son art et sa ville : « Lorsque l’on joue à l’étranger, l’unique filtre pour parler de notre culture, c’est la musique.. . C’est une période très dure pour Naples, je devrais sans doute partir moi aussi, mais le germe de notre travail vient de notre terre, donc je dois la respirer. Notre projet est une contribution… essentielle à l’amélioration de notre territoire. On veut faire résonner la beauté de Naples. L’auditoire doit la sentir sur ma peau. » C’est effectivement un lien fort entre le public et cette talentueuse artiste qui est
survenu en cette soirée d’été. Au talent de cette Napolitaine, il faut ajouter la maestria d’un batteur étonnant qui a su faire gronder ses percussions afin de rappeler ainsi les colères du Vésuve. A cela, violons, violoncelles et autres oud fifres et tambourins ont ajouté une douceur quasi provençale. Bref, ce fut une belle soirée ponctuée par d’enthousiastes rappels.






















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