2.8.06

Urz Karpatz à Labeaume le 22 juillet 2006


Tout a commençé avec la menace d'un orage...














Les critiques au sujet de la musique et du répertoire d’Urs Karpatz sont on ne peut plus élogieuses. On est loin des « tsiganeries » de brasserie, du folklore frôlant la caricature. Au contraire, la musique du groupe Urs Karpatz, soutiennent ceux et celles qui les ont vu, prolonge la tradition tsigane sans la trahir pour autant. Avec le groupe Urs Karpatz la musique vibre, brûle, vit, pleure, explose de joie sous l’impulsion de musiciens virtuoses et chanteurs authentiques.




Dans la lignée des grands maîtres tsiganes disparus, Urz Karpatz propose une musique personnelle sans frontière, tout en s’affichant fidèle au grand creuset tsigane qui s’étend d’Europe centrale au nord de l’Inde via les Balkans.




Sans la moindre concession à la mièvrerie, Urs Karpatz joue et interprète en rom, la langue des tsiganes, un répertoire de grande qualité. La musique vibre, brûle, vit, pleure, explose de joie sous l’impulsion de musiciens vituoses et de chanteurs authentiques.

Loin d’être banale, l’histoire du groupe Urs Karpatz et de son leader, Dimitri Sergueï Lazar, pourrait faire l’objet d’un film. Dès l’âge de 4 ans, le jeune Dimitri s’enfuit en effet pour rejoindre un camp voisin de romanichels où la plupart de ses amis seront, à partir de ce moment, tsiganes. Pendant vingt ans, il suivra leurs traces à travers les pays d’Europe et, un jour, sauvera de la noyade un jeune tsigane, fils d’un montreur d’ours. En guise de récompense, Dimitri recevra un ourson dressé.


Dimitri Sergeï Lazar au milieu des festivaliers.(Brigitte de dos)

Par la force des choses, Dimitri deviendra, à son tour, montreur d’ours et présentera ses numéros sur fond de musique tsigane. Pour l’accompagner, divers musiciens se grefferont à lui. En 1993, le groupe Urs Karpatz (Ours des Carpates) voit ainsi le jour et se produit pour la toute première fois à Paris la même année.

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