13.8.05

Gustav Leonhardt a Labeaume, le 11 août 2005


Il est tout juste 20h30 et le concert de Gustav Leonhardt ne commence qu'à 21h30.


Avant le concert.


Simon ouvre les portes...


Quelques minutes plus tard, l'église est remplie... Au premier rang l'organiste de l'église catholique de Privas. Demain, il prêtera son orgue à l'ensemble Pompei Mysterium.





L'objet du désir... Une copie d'un clavecin du facturier Dumont (moitié du XVIII° siècle) par Dominique Laperle.


Le directeur du Festival fait les présentations...

Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas ce facteur de clavecin, Philippe Piroud nous explique que ce clavecin suit le festival depuis de nombreuses années.

Un petit tour sur le site (en construction) de Dominique Laperle va nous apporter quelques précisions supplémentaires :
Dominique LAPERLE crée son atelier en 1979 en Haute-Savoie. En Février 1996 il fait construire à Albens en Savoie, un nouvel atelier parfaitement adapté à la Facture de Clavecins.

Sa participation à de nombreuses expositions, aussi bien en France qu'à l'étranger et sa collaboration avec différents Festivals, notamment ceux d'Ambronay (ceci explique peut-être cela), de Tarentaise et de Loire-Forez lui ont apporté la reconnaissance aussi bien des amateurs avertis que des grands Maîtres du Clavecin de notre époque.
... Et ce soir, à Labeaume, Gustav Leonhardt.


Partition manuscrite de Gustav Leonhardt (Johann Adam Reinken, Toccata en sol mineur).







Gustav Leonhardt
Depuis une cinquantaine d'années, Gustav LEONHARDT, claveciniste, organiste et chef d'orchestre, compte parmi les plus éminents et respectés spécialistes de musique ancienne. L'interprétation sur instruments d'époque a trouvé grâce à lui une place de choix dans l'univers de la vie musicale contemporaine.


Dominique Laperle viendra chercher son clavecin ce week-end.


Gustav Leonhardt de dos dans l'église de Labeaume...



... et de face. Sous un air austère Gustav Leonhardt cache une grande sensibilité.
J'apprendrai à mes dépends qu'il n'aime pas être photographié... sans permission !!!
Ceux qui auront assisté à la scène comprendront...


A 81 ans, les mains ne tremblent pas.



Né en Hollande, Gustav LEONHARDT se passionne très jeune pour l'orgue et le clavecin. Il poursuit ses études avec Eduard MÜLLER à la Schola Cantorum de Bâle. Il donne ses premiers concerts à Vienne où, en 1952, il est nommé professeur à l'Académie Nationale de Musique. En 1955, il retourne à Amsterdam où il devient Professeur au Conservatoire et organiste de l'Église Niewe Kerk. Gustav LEONHARDT a fait de la Hollande le centre-clef du mouvement de l'interprétation sur instruments d'époque.

Sa carrière internationale l'a mené dans le monde entier. En 1969, il occupe une chaire à l'Université de Harvard.




En tant que claveciniste, organiste et chef d'orchestre, Gustav LEONHARDT a enregistré environ 180 disques. Il a aussi dirigé des opéras de Monteverdi et de Rameau. Musicologue, il a publié une étude sur l'Art de la Fugue de J-S Bach et édité les œuvres pour clavier de Sweelinck et Frescobaldi.
En 1980, il obtient le prix européen Erasme. Il a été nommé Docteur Honoris Causa des universités de Dallas(1982), Amsterdam(1983), Harvard(1991), Metz(1998) et Padoue(2000).

En 1967, Gustav LEONHARDT aborde le cinéma en tenant le rôle de Jean-Sébastien Bach dans le film de Jean-Marie Straub : Chroniques d'Anna-Magdalena Bach.


Photo Philippe Fournier

« Si votre ami Couperin avait disposé d’un Steinway, croyez-vous qu’il aurait continué à jouer du clavecin ? », demande le Moderne à l’Ancien, sous
la plume de Philippe Beaussant. C’est ici avec humour que s’esquisse la vaste – et sans doute indémélable – controverse suscitée dès ses débuts par l’interprétation d’un répertoire baroque en pleine redécouverte : Steinway ou clavecin ?
Réponse (page 7) en cliquant sur le titre.

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