16.7.05

Après la soirée Séduction, la soirée Rêverie

Grandes traditions sacrées et musiques de l'intimité.


Le pupitre attend Bernard Tétu sur La Beaume.

En face sous la falaise les choristes et Aurélien Bello (harpe) pour une soirée Voix de femmes et Harpe.

4 sopranos :
Claudia Karrasch
Myriam Lacroix-Amy
Sophie Lou
Catherine Renerte

et 5 altos :
Françoise Biscara
Anne Crabbe
Frédérique Dejoie
Thi-Lien Truong
Sophie Delaplane




Bernard Tétu exerce une triple activité de chef d'orchestre, de chef de choeur et de professeur de direction.
Fondateur en 1979 des Choeurs de l'Orchestre National de Lyon, il dirige de nombreux orchestres symphoniques et des ensembles de musique contemporaine ou de musique ancienne.
Il a notamment dirigé l'Orchestre de Bordeaux, l'Orchestre National de Lyon, les orchestres d'Auvergne, de Bretagne et de Provence Côte d'Azur, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, l'Orchestre de l'Opéra de Nancy, la Philharmonie de Lorraine...
Il est également très souvent sollicité à l'étranger (Allemagne, Belgique, Espagne, Angleterre, Pologne, Israël, Chine et Canada...).





Bernard Tétu dirige l'ensemble vocal professionnel Les Solistes de Lyon et les principaux choeurs professionnels français (Choeurs d'Opéra, Choeur de Radio-France, Groupe Vocal de France...).
Il est considéré aujourd'hui comme un des meilleurs interprètes de la musique romantique allemande et de la musique française des XIXè et XXè siècles.




Bernard Tétu dirige de drôles d'artistes.
La mort d'Ophélie Hector Berlioz.
C'est une ballade imitée de Shakespeare (Hamlet acte 4, sc.7) traduite par Ernest Legouvé et dédiée à la Comtesse d'Agoult.
Berlioz y campe un paysage sonore. Le changement d'atmosphère qui apparaît à la deuxième strophe introduit peu à peu le drame.
Berlioz s'avère fin dramaturge même dans une oeuvre aussi brève.


Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc

Photo A. Kupferminc



Mais que se passe-t-il ?
Ophélie finit d'exécuter son chant lorsque la partition lui échappant des mains tombe dans la Beaume (qui au passage en a vu passer d'autres par soirs de grand vent).

Mais comme cela ne suffit pas, Ophélie suit la partition et la voila elle-même dans l'eau.
Mais elle se noie !...

La foule de spectateurs - apparemment choquée - est tétanisée et laisse Ophélie sombrer dans l'eau noire...

Après cet instant, où le temps s'est momentanément figé, confondant Alto et Ophélie, le public reprend ses esprits.
Et vous, ça y est vous êtes remis(e) ?

Il fa falloir consoler Ophélie après sa douche froide. Chef de choeur et directeur artistique volent à son secours.

Y aura-t-il extinction... de voix ?
Certainement s'il traite ses solistes de cette façon !!! Vous ne croyez-pas ?


Souvenez-vous : le magnifique Hamlet de Kenneth Branagh en 1997.

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